Je parle de caca, scatophilie, amour par (…), ce qu’on dépose nous compose. Je parle de caca, scatophilie, amour par, observation constante, sel(f) confirmation, marée de café, lecture, l’eau qui emporte les restes de nos entrailles, je parle de caca, comme antan Antonin, je ne parle pas de Dieu, il n’y a que la réalité dans mon domaine de compétences, entre l’ombres la création en cachet, on finira avec le jugement de Dieu, je parle de caca, de cycle, de ce qui rentre, de ce qu’on garde, laisser partir ce qui ne nous appartient plus, scatophilie, amour par la matière, matérialiste et dialectique, il y a des crottes blanches, mouton, lapine, le terrain de la carotte, il y a de la merde vert, champs de mines, expression bruyante, couleur crème ou bordeaux, les betteraves qui se confont, le sang se mêle, il y a du noir, oui aussi, du vin solide, je parle de caca, ronde, dure, explosive, légère, difficile ou douloureuse, il y a un telle variétè perdue dans les nuances des euphémismes, de ce que nous ne devons pas expliciter, je parle de caca, des excréments, nous passons du fous-rires au dégoût, nous sommes les enfants rebelles, nous sommes la bêtiste, nous sommes les cochons que nous volons être, nous sommes l’usine qui remplit les égouts, miroir fidèle stockée dans un grenier oublié, une vérité qui aveugle, je parle de caca et j’y vais, mes heures, mes jours, mes années perdues dans les toilettes de ma vie essayant de comprendre quoi que ce soit, je suis la contraction qui précède l’expulsion, je suis le résultat de mes excès, dans chaque dépôt une expression unique, je respire et je sens, je parle de caca parce que le silence de sa présence pue, parce que sa négation, tue.
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